Séquestration et viol en Isère : un troisième homme interpellé

Agé de 19 ans, il est soupçonné d'avoir participé au viol d'une jeune femme à son domicile, en mai dernier, avec deux autres hommes qui ont déjà été interpellés.

L'arrestation eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi, à la suite de surveillances de la Sûreté départementale de l'Isère : un jeune homme de 19 ans, soupçonné avec deux autres d'avoir enlevé, séquestré et violé une jeune femme à son domicile en mai dernier dans l'agglomération grenobloise, a été retrouvé dans le hall d'un immeuble à Echirolles. "Ces interpellations sont une nouvelle démonstration qu'il n'y a pas d'avenir, en France, pour les délinquants. La puissance publique finit toujours par l'emporter sur les crapules", a affirmé mercredi matin Brice Hortefeux dans un communiqué.

Les trois hommes, de 19 et 20 ans, dont deux sont connus des services de police et de la justice pour des vols, sont soupçonnés d'avoir commis une série d'agressions dans la banlieue grenobloise, dont la séquestration le 24 mai d'un couple au cours de laquelle la femme de 32 ans avait été violée. Ils sont également soupçonnés d'avoir séquestré à leur domicile le 22 mai dernier quatre jeunes gens vivant en colocation afin de leur voler plusieurs centaines d'euros et des objets de valeur.

Plusieurs agressions selon le même mode opératoire

Mais c'est une agression antérieure, le 19 mai à Echirolles, qui avait permis aux enquêteurs d'identifier les malfaiteurs qui, selon le "même mode opératoire", avaient volé la carte bleue d'un homme qu'ils avaient ensuite utilisée dans un restaurant.

Filmés par une caméra de vidéo-surveillance, les deux premiers suspects avaient été identifiés et deux d'entre eux arrêtés, à Grenoble et Echirolles, le 26 mai dernier alors que leur complice était en fuite. Ils ont été mis en examen pour viol en réunion, enlèvements et séquestrations, escroqueries et vols avec arme, alors que leurs traces ADN avaient été retrouvées sur la scène du viol. Lors de leur garde à vue, les deux hommes avaient reconnu une quatrième agression concernant un vol au préjudice de deux étudiantes chinoises le 17 mai à Grenoble.